Du 24 au 28 du mois en cours se tiennent à Sétif les éliminatoires régionales des 3e olympiades nationales des métiers. Pas moins de 339 concurrents, venus de 8 wilayas de l'Est, participent à ces compétitions, à savoir Sétif, Batna, Béjaïa, Biskra, Bordj Bou Arréridj, Jijel, Mila, et M'sila. Par ailleurs, 128 membres de jury, dont 85 des secteurs utilisateurs, représentants du secteur économique, des Chambres consulaires, de celles de l'artisanat et des métiers, seront là pour les évaluer. Ces joutes des métiers porteront sur 43 activités réparties par branches professionnelles : agriculture, artisanat, bois et menuiserie, bâtiment et travaux publics, construction métallique, électricité, électrotechnique, informatique, couture, etc. En outre, 6 métiers de démonstration (non soumis à la compétition) sont également au programme, notamment l'apiculture, la calligraphie, la cuisine traditionnelle, la lunetterie, le coffrage-ferraillage et la maintenance de matériel biomédical. Les trois premiers lauréats, par métier, de ces éliminatoires régionales seront honorés par des médailles ; le premier aura droit à un trophée, et ils auront également le privilège de participer aux olympiades nationales, qui se tiendront à Alger du 28 juin au 4 juillet. En marge de la manifestation, le meilleur établissement de formation (INSFP-CFPA), ainsi que le meilleur formateur seront honorés. Les objectifs de ces olympiades des métiers sont de traduire les orientations politiques de l'Etat par la mise en œuvre de réformes devant aider à la promotion des métiers en liaison directe avec le monde du travail, créer un réservoir de main-d'œuvre qualifiée par la valorisation des savoirs et des savoir-faire en vulgarisant ainsi ces métiers, motiver les acteurs de la formation professionnelle et atteindre des niveaux d'excellence ouvrant la voie à une concurrence bénéfique, et surtout acquérir un niveau de qualification digne de ce nom. A ce propos, le ministère étudie l'éventualité, depuis quelques temps, de l'élargissement de ces compétitions aux autres pays du Maghreb membres de « Worldskills », comme la Tunisie et le Maroc, ce qui permettra à l'Algérie de tester et de comparer son système de formation et de s'assurer que les stratégies initiées répondent aux exigences économiques et commerciales d'une société moderne.