Cette année, le nombre de candidats est en nette progression par rapport à l'année 2007 vu l'arrivée simultanée d'une double cohorte. Fini la récréation, les élèves des trois cycles seront confrontés ces jours-ci au test de vérité. En effet, les examens de fin d'année débuteront demain et ce sont les élèves du primaire qui ouvriront le bal. 1 322 599 candidats passeront l'examen du cycle primaire (6e et 5e). Nul n'ignore que cette épreuve nationale, réinstituée par le département de M. Benbouzid dès 1999, a pour unique objectif, l'évaluation des acquis des élèves au terme de leur scolarité dans le cycle de l'enseignement primaire. Cet examen ne vise nullement la sanction des élèves ou une tentative de les exclure, d'autant plus que l'enseignement est obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans. Bien au contraire, il s'agit tout simplement, selon le département de M. Benbouzid, d'évaluer les connaissances des élèves dans les matières essentielles, et ce, afin d'appréhender leur niveau et d'en assurer les correctifs nécessaires par un accompagnement soutenu tout au long de l'année scolaire. Cette année, les élèves issus de l'ancien programme sont au nombre de 772 464 candidats, soit 58,40%, dont 419 154 garçons et 353 310 filles, et le nombre de candidats étrangers avoisine les 104. S'agissant du nouveau programme, les élèves de la 5e année sont au nombre de 550 135, soit 41,59%, dont 275 786 garçons et 274 349 filles, et le nombre d'élèves étrangers est de 71. Par contre, les candidats des écoles privées (6e et 5e), leur nombre est estimé à 1742. Il y a lieu donc de relever que le nombre de candidats de cette année est en nette progression (plus de 78,63%) par rapport à celui de l'année 2007 qui était de 740 383 candidats. Ainsi, 582 216 candidats supplémentaires sont enregistrés pour cette session. Cette évolution, sans précédent, est induite évidemment par l'arrivée simultanée d'une double cohorte composée des élèves ayant suivi une scolarité de six années, dernière ligne droite de l'ancien système, et les élèves ayant suivi une scolarité de cinq années (programme de la réforme). L'examen de fin de l'enseignement primaire porte sur trois épreuves : la langue arabe avec un coefficient 2, les mathématiques avec un coefficient 2 et la langue française avec un coefficient 1. Les élèves qui auront obtenu une moyenne égale ou supérieure à 5/10 aux trois épreuves de l'examen seront admis en première année moyenne. Seront également admis d'office à l'issue de cette première session les élèves qui auront décroché une moyenne générale égale ou supérieure à 5/10 en additionnant la note de l'examen à la moyenne annuelle obtenue en classe, divisée bien sûr par deux. La proclamation des résultats est prévue pour le 6 juin prochain. Cependant, pour donner une énième chance aux élèves qui n'auront pas été admis en première année moyenne à l'issue de la première session, le ministère de l'Education a programmé une session de rattrapage qui sera organisée le 24 juin. Celle-ci concernera les élèves des deux programmes, et ce, même si les élèves de l'ancien système seront appelés, tous, à être admis en première année moyenne en raison de l'extinction définitive de l'ancien programme. Notons, en outre, que des cours et un soutien pédagogique appropriés seront dispensés aux élèves durant l'intersession, c'est-à-dire entre le 7 et le 19 juin, au sein des établissements de l'enseignement primaire qui demeureront ouverts jusqu'à la fin des examens.