L'université de formation continue (UFC) a accueilli, mercredi et jeudi derniers, 350 candidats devant subir les épreuves de l'examen spécial d'entrée à l'université pour l'année pédagogique 2008/2009. Après une année d'étude préparatoire au niveau de la même institution précitée, les postulants à une graduation doivent justifier, à travers cette évaluation de fin d'année, l'acquisition des connaissances de base leur permettant de prétendre à une formation universitaire. Kaïs Khoualdia, directeur de l'UFC, a ainsi évalué ces épreuves : « L'examen devant sanctionner une année d'étude préparatoire s'est déroulé, comme vous devez le constater, dans de bonnes conditions, et les moyens matériels et humains importants, déployés avec le concours de nos responsables centraux, ont facilité la tâche au staff administratif et celle des enseignants universitaires, mobilisés pour la surveillance. Les copies codées des candidats seront transférées dans quelques heures vers le centre de correction implanté à Alger ». Côté candidats, la majorité se dit optimiste quant aux résultats de l'examen et aux perspectives des diplômes délivrés par l'UFC. Certains parmi eux n'ont pas caché leur scepticisme, et déclarent : « Le diplôme délivré par l'UFC demeure semi-reconnu par certaines administrations et organismes publics ». A rappeler que l'UFC, qui entame sa septième année à Souk Ahras, compte 500 étudiants en graduation, répartis à travers plusieurs filières, notamment la comptabilité, la fiscalité et le droit des affaires. Une convention avec le ministère de l'éducation a permis à 550 professeurs d'enseignement moyen d'accéder à une formation universitaire dans différentes spécialités, sanctionnée par un diplôme dans la filière choisie. Travaillant dans un climat de cohésion avec les responsables du CUSA (centre universitaire de Souk Ahras), les responsables de l'UFC promettent l'ouverture imminente de plusieurs autres filières. Les deux inscrivent leurs efforts dans le cadre de l'édification d'un pôle de rayonnement à l'échelle locale, l'amélioration du niveau des cadres moyens de la wilaya, l'ouverture de l'université vers le monde extérieur et la lutte contre les déperditions scolaires, vectrices de plusieurs maux sociaux à Souk Ahras et ailleurs.