Une prévenue, sexagénaire, a été condamnée hier par le tribunal criminel à une peine d'une année de prison avec sursis. Selon l'arrêt de renvoi, la mise en cause percevait une pension de moudjahid par l'entremise du compte courant postal de son défunt époux, et ce, avec la complicité d'un guichetier. Ce dernier lui aurait facilité les opérations frauduleuses en contre partie d'une ristourne pour chaque retrait. Le pot aux roses a été découvert fortuitement à l'issue d'un contrôle interne. A la barre, hier, la prévenue a reconnu une partie des faits en invoquant « l'ignorance ». Le représentant du ministère public a requis, après un bref réquisitoire, une peine de 18 mois de prison ferme. L'avocat de la défense a plaidé le bénéfice de larges circonstances atténuantes en mettant en évidence l'âge avancé de sa mandante. Notons que le deuxième présumé accusé dans cette affaire sera jugé séparément dans les jours à venir, car devant répondre d'autres griefs liés à des faits similaires.