Le tribunal criminel près la cour de Tizi Ouzou a statué, hier, dans une affaire de faux et usage de faux, falsification de documents officiels et destruction des registres d'archives, des faits survenus à la mairie de Tizi Ouzou en 2006. Parmi les 17 accusés, 5 mis en cause, des préposés aux guichets d'état civil et des agents de sécurité, écopent d'une peine de six ans de prison ferme tandis que 8 autres ont été condamnés de six mois à une année de prison avec sursis. 4 accusés ont été acquittés par la cour. Selon l'arrêt de renvoi, les faits remontent au mois d'octobre 2006 lorsqu'une citoyenne s'est présentée à la police pour l'informer que sa fille était en possession d'une carte d'identité falsifiée. A la suite des investigations, les services de police ont abouti à l'arrestation de l'ensemble des personnes impliquées dans la falsification de documents. Les enquêteurs avaient également découvert des documents officiels signés à blanc chez des agents d'état civil et même chez des agents de sécurité à la mairie.