Une aggravation de la peine a été requise, hier, par le représentant du ministère public près la cour d'appel contre un prévenu, I.M., impliqué dans une affaire de faux et usage de faux, usurpation de fonction et port d'arme prohibée. L'avocat général a requis une peine d'une année de prison ferme contre lui. Celui-ci a été condamné, en première instance, par le tribunal correctionnel de la cité Djamel, à une année de prison avec sursis. Les deux principaux mis en cause dans cette affaire, B.S.M. et H.M.A, ont écopé chacun d'un an d'emprisonnement. Selon les faits relatés à travers la lecture de l'arrêt de renvoi, au cours du mois de mai dernier, les enquêteurs de la police ont interpellé l'un des deux principaux présumés accusés, H.M.A., en possession d'un pistolet factice. Il avait enregistré sur son portable le bip sonore d'un talkie-walkie dans l'intention avérée d'influencer ses victimes. L'interpellé a dénoncé ses complices, B.S.M, et I.M. Ce dernier, gérant d'un cybercafé, sis au quartier Maraval, aurait confectionné trois cartes professionnelles d'agent de police, qui étaient utilisées pour la perpétration d'arnaques. Hier à la barre, I.M. a nié les faits en déclarant : « mes co prévenus sont uniquement des accointances, nées de leurs fréquentations du cyber que je gérais ». Les avocats de la défense ont demandé le bénéfice de larges circonstances atténuantes en faveur de leurs mandants respectifs. L'affaire a été mise en délibéré.