La première infrastructure, qui a déjà englouti la « bagatelle » de 300 milliards de centimes, vient d'être relancée après une longue paralysie due au changement de l'intervenant pour cause de « retards prolongés ». La nouvelle entreprise désignée à sa place vient de reprendre le chantier mais rien n'indique qu'elle sera au rendez-vous avant le premier trimestre 2009. Cinq projets et non des moindres sont soit à l'arrêt, soit inachevés depuis longtemps date sur la côte. Ceux qui fondaient beaucoup d‘espoirs sur ces investissements censés créer de la richesse, ont dû vite déchanter car les chantiers risquent de s'éterniser au vu des retards considérables qu'ils accusent depuis leur lancement. C'est le cas du nouveau port de pêche d'El Marsa, de la façade maritime de Ténès et de trois autres projets touristiques dans la même ville et à Beni Haoua. La première infrastructure, qui a déjà englouti la « bagatelle » de 300 milliards de centimes, vient d'être relancée après une longue paralysie due au changement de l'intervenant pour cause de « retards prolongés ». La nouvelle entreprise désignée à sa place vient de reprendre le chantier mais rien n'indique qu'elle sera au rendez-vous avant le premier trimestre 2009. Alors que les délais de réalisation étaient fixés à 40 mois après le démarrage des travaux en mai 2002, le nouveau port de pêche n'est toujours pas achevé, puisque le taux de réalisation n'atteint que 70%. Lenteurs Ne voyant rien venir, les jeunes de la région utilisent plutôt le rivage pour les aventures d'immigration clandestine vers l'Europe, comme cela était le cas mercredi dernier où 15 d'entre eux avaient tenté, au péril de leur vie, de traverser la méditerranée. Le phénomène risque de reprendre de plus belle avec l'amélioration des conditions de navigation au large. La même situation est vécue par le chantier d'aménagement de la façade maritime de Ténès où les logements promotionnels et autres réalisations d'accompagnement sont à la traîne depuis la même date. Là aussi, la réception de tous ces projets risque de prendre beaucoup de temps encore, compte tenu des lenteurs qui caractérisent les travaux. La déception des Ténèsiens est à la mesure du pari non tenu par les autorités locales, auxquelles il est reproché « le peu d'empressement à en finir avec un ancien projet ». Toujours dans le domaine du tourisme, l'état des lieux n'est guère reluisant pour les chantiers de construction de deux établissements hôteliers, l'un à Oued El Guessab et l'autre à Beni Haoua. Si le premier n'est pas totalement achevé, le second est carrément bloqué pour les mêmes raisons, à savoir l'absence de financement. Et ce n'est pas tout, puisqu'un autre projet touristique annoncé en grande pompe, aux lieu et place de l'ancien hôtel Cartenna, attend toujours sa concrétisation sur le terrain.