A l'heure où beaucoup de communes de la wilaya de Sétif bénéficient de programmes de logements, surtout du LSP, initié par les autorités pour régler le problème, les populations des localités du nord, elles, perçoivent cela comme un rêve impossible, à l'instar des habitants de Hammam Guergour, à forte densité humaine. Selon des informations recueillies auprès de l'OPGI, plus d'une centaine de demandes de logements ont été formulées pour 20 unités disponibles implantées à Boufaroudj. La forte demande, par rapport à l'offre, serait due, selon les responsables locaux, au manque, voire l'inexistence du foncier. Pour preuve, le projet de construction d'un lycée, après choix de terrain et entame des premières procédures, a failli tourner court quand il s'est avéré que le terrain en question appartenait à un citoyen, ce qui amènera la Dlep à acheter ce terrain auprès de ses propriétaires pour concrétiser le projet. Si les responsables justifient le manque de construction par le déficit foncier, certaines sources parlent de la disponibilité de grandes étendues de terre inexploitées à Aïn Arrous et à Oued Sebt ou encore à proximité de « la base », ce qui atténuerait, toujours selon ces sources, la crise touchant le secteur. Ainsi, la commune de Hammam Guergour demeure privée de tout projet de logement social pour manque d'assiette foncière, alors que les responsables locaux ont fait des propositions concernant l'extension du tissu urbain de la commune, dans le cadre du PDAU, qui seront discutées au niveau de l'APW, laquelle est à même de régler cette situation.