Les lecteurs à Adrar des quotidiens nationaux, habitués à lire plusieurs titres par jour, se sont résignés ces derniers temps à limiter leur choix sur deux journaux au maximum, dans la plupart des cas c'est pour un journal en langue nationale et un autre en français. Nul n'ignore que les citoyens vivant dans l'extrême sud sont avides d'informations, au point qu'il leur arrive d'acheter une rame de journaux. Le soir, chez eux, une fois bien installés, ils parcourent en général les dizaines de pages de ces quotidiens. Cette restriction forcée de l'achat en quantité de cette presse leur a été imposée par certains buralistes qui ont décidé, unilatéralement, d'augmenter le prix de ce produit de 12 à 15 DA l'unité. Ces commerçants avancent comme argument pour justifier leur prix, l'éloignement et le transport qui est totalement à leur charge. Questionné à ce sujet par un confrère, lors d'un forum de la radio, le DCP lui répondra que c'est la règle de la libération des prix et celle de l'offre et de la demande.