C'est sous les auspices de la fine, juvénile et dynamique équipe de Pro Events faisant dans l'entertainment musical et artistique, que la chanteuse française de variétés, Hélène Ségara, a donné un concert événement, jeudi soir, à la coupole Mohamed Boudiaf du complexe olympique du 5 Juillet à Alger. « Je suis contente de me produire en Algérie et ravie qu'il y ait des jeunes comme Mehdi (DJ Tall, organisateur de l'événement) qui me font le plaisir de découvrir l'Algérie. Je connaissais les autres pays du Maghreb. J'ai hâte de découvrir le public algérien... » a-t-elle déclaré l'après-midi à l'hôtel Sofitel, lors de la conférence de presse. Ainsi, Hélène Ségara n'a été ni dépaysée ni déçue par son voyage. Elle a trouvé un fan-club grandeur nature pour ne pas dire un « femmes-club » complètement conquis et acquis à son charme et son répertoire. Nous avons découvert une chanteuse, avant toute chose, accessible, d'une grande humilité car elle n'a pas le syndrome du « chou qui enfle », gracieuse, gracile, sensible, d'une féminité délicate, « gorgeous » (merveilleuse comme disent les Britanniques)...Humaine, quoi, pour pasticher, Hélène. Et pour communier et communiquer avec ses admirateurs, elle fera un effort en apprenant un petit glossaire de mots arabes : Massa El Khir (Bonsoir), Choukran (merci), Wachrakoum (Comment allez-vous ?), N'habkoum bezaf( Je vous aime beaucoup). Hélène Ségara fera une entrée solennelle sur scène et « interstellaire » à la manière du film A la rencontre du 3e type de Steven Spielberg. Mais cette chanteuse n'était pas un OVNI (un UFO, si on veut). Et là, sous un halo stroboscopique, arborant un habit d'apparat (et de lumière) de blancheur-innocence, elle compulsera, à l'unisson avec son très bon public, l'album de sa vie en interprétant ses tubes comme Parlez-moi de nous, On dort tout seul, sur la solitude, L'Amour est un soleil, Les Vallées d'Irlande où elle esquissera des pas de danse de « derviche tourneuse » sous le souffle synthétique de l'uillean pipe, Mrs Jones ( à ne pas confondre avec celle de Billy Paul), un hymne à l'endroit de la femme, Elle, tu l'aimes, Méfie-toi de moi... Les moments forts auront été les duos avec Véronique, sa choriste attitrée, sur le titre On oublie jamais, on vit avec ( à l'origine avec Laura Pausini), avec Hakim Salhi, en guise de guest-star algérienne, convié à un exercice de style très difficile : remplacer le ténor Andréa Bocelli sur Vivo Per Léi. Mais Hakim s'essayera au bel canto, même s'il bafouillera, il assurera. Ce sont le trac et l'émotion ! Hélène Ségara fera très fort avec Vivre, un autre hymne pacifique, cordial et oriental où Hélène se déhanchera au petit, non, au grand bonheur de la gent masculine, à la mode d'Oum Edounia (Egypte), Quel est ton nom, une ode à la tolérance, et puis, l'immanquable et incontournable Il y a trop de gens qui t'aiment . Une preuve et épreuve d'amour que le public chantera en chœur et avec cœur ! « L'amour est un moteur. Je crois profondément en Dieu. J'ai toujours été respectueuses des religions. Dieu est partout ! Il n'est pas uniquement dans une église ou une mosquée. J'ai perdu ma voix, un jour. J'ai beaucoup prié. Je voulais retrouver la voix et le bonheur de chanter avec mon public. Je ne pourrais pas vivre aveugle et sourde par rapport à la souffrance des humains. Et ce n'est pas intéressé ou de l'hypocrisie. », confiera a-t-elle, à propos de son modeste engagement humain. C'est sûr, il y a trop de gens qui aiment Hélène Ségara. Trop, c'est trop ! Et ce n'est jamais assez ! Pour un coup d'essai, au grand dam des esprits chagrins, Pro Events s'est bien défendu. Une équipe à encourager pour d'autres événement musicaux ! Let The music play, comme dirait Barry White !