La flambée des prix des différents matériaux de construction a aiguisé l'appétit des voleurs qui ont trouvé une aubaine pour se faire de l'argent sans fournir d'efforts. En effet, avec 8 500 dinars le quintal de rond à béton, 450 dinars le sac de ciment et 18 dinars une brique, aucun matériau n'échappe aux rafles des voleurs. Opérant de nuit, ceux-ci ont l'œil sur tout ce qui traîne aux abords des bâtisses en construction. Il n'y a pas un jour qui passe sans que l'on n'enregistre la disparition de quantités de ciments, de ferrailles et de briques que les maîtres d'ouvrage stockent sur les chantiers. Des plaintes sont déposées au niveau des services de sécurité. La dernière victime de ces vols est un honnête entrepreneur qui a eu la désagréable surprise de se voir voler quatre quintaux de fer et un chargement de bois destiné à des travaux de construction en plus du moteur de sa bétonnière. Même le sable et le gravier n'échappent pas à ce genre de pratique qui commence à se généraliser à Beni Maouche.