Les travaux d'alimentation en eau potable du nord de la wilaya et du littoral ouest vont bon train. Le projet a atteint un taux de réalisation de 70% et doit être normalement achevé avant avril 2005, à en croire les dires des responsables en charge du chantier. C'est ce qui a été encore annoncé dimanche dernier, lors de la visite effectuée sur les lieux, par l'ambassadeur d'Afrique du Sud, en présence des autorités locales. Signalons qu'un bureau d'études de ce pays assure la surveillance des travaux et l'assistance technique. D'une longueur de 147 km, le réseau va du barrage de Sidi Yacoub, au sud de la wilaya, à l'extrémité ouest du littoral, en passant par Chlef, Chettia, Ouled Fares, Bouzghaïa, Talassa, Abou El Hassen et Sidi Akkacha. Les travaux se poursuivent à un rythme accéléré et touchent actuellement le couloir Sidi Akkacha-Ténès où la réception du précieux liquide est annoncée pour bientôt. Puis, ce sera au tour des localités côtières de Sidi Abderrahmane, El Marsa et El Guelta de bénéficier du même programme qui a nécessité 226 milliards de centimes. Ce qui est certain, c'est qu'avant l'été prochain, toute la partie nord-ouest de la wilaya va pouvoir disposer régulièrement de cette denrée vitale qui a longtemps fait cruellement défaut en raison des faibles ressources hydriques. La fin du calvaire est synonyme également d'amélioration des conditions de vie et de relance du développement local, notamment dans les domaines du tourisme, de la pêche et des services. Piloté par l'Agence nationale des barrages (ANB), le projet est exécuté par le groupement Kouge/Litl pour les équipements et les deux entreprises nationales Hydro-Aménagement et Hydro-technique pour les ouvrages. Outre la pose des conduites en fonte, il a été procédé à la réalisation d'une série de stations de reprise et de réservoirs le long du couloir Chlef-Ténès-El Guelta. Le transfert des eaux s'effectuera directement de la station de traitement du barrage de Sidi Yacoub dont le débit s'élève à 450 litres par seconde. Ce vaste projet est le premier du genre lancé dans la région depuis l'indépendance. Il a fait l'objet d'une attention particulière des autorités locales et des services concernés.