Plus de F2, ni d'habitat insalubre Le secteur de l'habitat à Tindouf est en plein boum si l'on tient compte du vaste programme de logements socio-locatifs, dépassant les 1 400 unités, en cours de réalisation à Haï Ennahda. Un tout nouveau quartier qui fera la jonction entre l'ancienne ville et Tindouf-Lotfi, située à environ trois kilomètres. Des F2 et des F3 en semi-collectif R+1, avec des locaux commerciaux abrités sous des galeries le long des grandes artères. On apprendra qu'une récente directive est venue mettre fin au type de logement F2. Un des F3 visité fera dire au wali que c'est une villa suspendue. En effet, situé au 1er étage, cet appartement dispose d'une vaste terrasse qui se prolonge sur la toiture des galeries aménagées au rez-de-chaussée. La qualité des travaux a fait que le directeur de l'OPGI a été un des rares responsables à se voir féliciter au cours de la 2ème visite d'inspection effectuée, en ce début de semaine, par le nouveau wali de Tindouf. Ce dernier a rappelé le respect des conditions d'attribution et insisté sur la résorption de l'habitat précaire auquel il faut réserver un quota de 40% du programme. « D'ici une année, je ne veux plus entendre parler d'habitat insalubre », a-t-il lancé aux responsables concernés. Changer la face de la ville « Assainir, nettoyer la ville », c'est dans cette optique que le mouvement associatif a été convié à une rencontre avec le wali en présence de son exécutif, du P/APW et du P/APC. Après les états des lieux, assez sombres tout de même, présentés par le directeur de l'Environnement et le P/APC, les présidents des comités de quartiers ont, à leur tour, fait part de leurs préoccupations à propos du cadre de vie. Ramassage des ordures ménagères, dépotoirs sauvages, assainissement, AEP, éclairage public. Cette rencontre a permis d'instaurer - « pour la première fois », dira un des présidents de quartiers- un dialogue direct avec les responsables mais aussi de mettre chacun devant ses responsabilités. De nombreux problèmes ont pu être abordés et des décisions prises sur le champ par le wali qui a tenu à rappeler que ce type de rencontre devrait se faire périodiquement avec les services de l'APC qui sont les premiers concernés. L'idée de la création d'un prix pour le quartier le plus propre a été retenue mais, pour parer au plus urgent, le wali a exigé de ses directeurs ainsi que du chef de Daïra et du P/APC « un changement de la face de la ville dans les dix jours qui viennent ». Trois structures pour le secteur de l'artisanat Les trois structures dont a bénéficié la direction de la PME et de l'Artisanat de Tindouf vont-elles devenir opérationnelles dès leur réception ? « On n'en est pas encore fixé », avouera le responsable du secteur. Ce qui serait vraiment déplorable puisque, comme l'a reconnu le wali lors de sa récente visite, Tindouf est une des rares wilayas qui avancent à ce rythme dans ce domaine. Une maison d'artisanat à Haï Moussani, presque 2 milliards de centimes pour les gros oeuvres, lancée en décembre 2007 et réalisée à 52%. « Elle sera livrée d'ici la fin août », assure l'entrepreneur. Un centre d'artisanat à Haï Ksabi, un peu plus de trois milliards, lancé à la même période pour un délai de 14 mois et réalisé à 50%. Puis un centre de facilitation à Tindouf-Lotfi, un milliard, lancé en février 2008 pour un délai de 8 mois et réalisé à 35%. Ce centre servira à orienter les artisans, à les accompagner et à développer la culture d'entreprise, explique un des responsables. « Il faut dès maintenant saisir la tutelle pour la création des postes et l'encadrement de ces structures », a recommandé le wali qui compte sur leur ouverture début 2009. Ni pâtisserie, ni poisson durant l'été Sur décision de la direction du Commerce, tous les pâtissiers de Tindouf doivent cesser leurs activités durant la période allant du 1er juillet au 1er septembre. Les friands de la crème pâtissière n'ont qu'à prendre leur mal en patience. « C'est la fragilité des produits utilisés dans sa confection durant la période des grandes chaleurs qui a dicté le recours à cette mesure préventive », explique-t-on. Pour rappel, une quinzaine de personnes ont été hospitalisées, il y a quelques jours, suite à une intoxication alimentaire due à la consommation de pâtisseries. Cette décision vient s'ajouter à celle interdisant la vente de poisson pour la période allant du 15 juin au 31 août.