Après les rencontres du jazz et du malouf, devenues des rendez-vous incontournables dans l'agenda culturel de la ville de Constantine, cette dernière s'est vue confier l'organisation d'un troisième festival institutionnalisé par le ministère de la Culture en mars 2008 et consacré à la poésie féminine. Les préparatifs, entamés il y a plusieurs semaines, battent leur plein au niveau de la conservation dirigée par la poétesse Mounira Saâda Khelkhal, présidente de l'association Assouat El Madina, laquelle s'est illustrée par l'organisation de rencontres pour la création poétique, et qui compte notamment à son actif la tenue des rencontres dédiées à Malek Haddad. « Le festival a pour principal objectif la promotion et l'encouragement de la création féminine, en plus de la réalisation de passerelles entre des génération de poètes, et l'ouverture d'un espace d'expression pour les jeunes talents, leur permettant de s'épanouir », nous dira la conservatrice du festival, qui rappelle tout de même que la manifestation, ouverte aussi à la poésie populaire, amazighe, en langue française et anglaise, sera aussi riche en activités avec la programmation de séances de lecture, des conférences-débats, d' expositions de livres et d'œuvres d'art plastique ainsi que des hommages. Le volet concours, auquel la participation est ouverte à toutes les candidates ne dépassant pas les 25 ans, sera confié à un jury composé d'universitaires. L'on apprendra que des prix d'une valeur globale de 350 000 DA ont été réservés à l'effet de récompenser les 3 meilleures lauréates, en sus d'un prix d'encouragement du jury. La manifestation, dont l'ouverture est prévue pour le 27 octobre, connaîtra son apothéose avec la célébration du 54e anniversaire de la Révolution.