Les Clubistes ont élu, jeudi dernier, leur nouveau président, en la personne de Mourad Mazar, qui occupe actuellement la fonction de président de l'union africaine des footballeurs professionnels. Les urnes ont finalement consacré Mazar, au terme d'élections caractérisées par le fair-play qui aura régné tout au long des quatre heures qu'aura duré cette AGE. L'autre candidat « malheureux » de ces élections, Mohamed Hacheche, a brillé par sa sportivité et a eu droit aux honneurs et encouragements des membres de l'assemblée pour l'intérêt qu'il a porté à la situation critique du club. Il faut dire que l'intronisation de Mourad Mazar au poste de président du CSC n'était guère une surprise, tant le discours prononcé par ce dernier, lors de la présentation des programmes des deux candidats, était réaliste et adapté à la situation. Celui-ci précisera qu'il a répondu à l'appel du club : « Je suis un enfant du CSC et je ne peux laisser mon club s'enfoncer d'avantage. J'ai des responsabilités importantes et beaucoup d'occupations…Je n'ai donc pas besoin de me faire un nom, mais je suis là pour servir ce club avec l'appui des anciens dirigeants ». La confiance et l'assurance manifestées par ce candidat ont suffi aux membres d'être séduits, puisque sur les 165 votants, Mazar a récolté 116 voix contre 40 pour son adversaire du jour M.Hachache, alors que 9 bulletins ont été annulés pour non-conformité. Le président élu a assuré qu'il avait une équipe sur pied qui n'attendait que son intronisation pour commencer les entraînements. Mehimdet, qui a été apparemment associé au recrutement de ces 27 joueurs, sera probablement reconduit à la tête de la barre technique du team. A noter enfin que Mazar a développé un discours très réconciliateur envers ses pairs, mais s'est montré, en même temps, très menaçant à l'endroit de, comme il le précisera, « tous ceux qui essaieront de perturber ou saboter le travail qui sera entrepris ». Et d'ajouter : « Ces gens-là me trouveront sur leur chemin et je jure que je serai sans pitié ».