Le Front des forces socialistes (FFS), suite à sa réunion en session ordinaire de lundi dernier, met en garde contre les projets de privatisation des entreprises publiques. Et de justifier sa prise de position par l'absence « de politique économique clairement définie et approuvée par des institutions démocratiquement élues », rapporte le communiqué du parti. Les conséquences des projets du gouvernement sont également mises en avant par le parti présidé par Hocine Aït Ahmed tels « la paupérisation des centaines de milliers de travailleurs, le risque de contrôle par des étrangers de la production nationale ou la menace d'une dépendance technologique et financière de notre pays ». A ce titre, le Front des forces socialistes en appelle à une forte mobilisation citoyenne en suggérant aux travailleurs « de s'organiser pour empêcher la liquidation de leur outil de production et de leur emploi (et) recommande à l'ensemble des cadres gestionnaires et syndicaux de se concerter dans chaque entreprise et dans chaque branche d'activité pour définir des stratégies sectorielles qui sauvegardent l'outil de production et l'emploi en proposant, au cas par cas, les adaptations, reconversions et diversifications nécessaires ». Selon le parti, ces mesures s'imposent au vu de « l'absence d'une stratégie industrielle largement concertée qui sauvegarde le développement du pays, son indépendance économique et l'emploi de sa population ».