L'extrait de naissance original tient « la vedette » dans les différents services de l'état civil, car il est indispensable pour constituer notamment des dossiers des pièces d'identités, de nationalité, du passeport, d'un dossier administratif ainsi que pour les inscriptions universitaires. Ce sont ces dernières qui provoquent le plus de flux actuellement, car les nombreux bacheliers sont obligés de retirer ce document pour pouvoir s'inscrire à la fac. Ils sont obligés de laisser le livret de famille pendant trois jours chez les agents de l'état civil, avant de pouvoir retirer le précieux document. Une longue file indienne est constatée quotidiennement et tôt le matin devant le siège de l'Assemblée populaire communale de la ville des Roses, rappelant les « queues » qui se font chaque jour devant les chancelleries étrangères par nos concitoyens aspirant à un visa. Avec cette « surcharge », les registres contenant les prescriptions originales sont maniés et consultés, à longueur de journée, par les agents de l'Apc pour remplir les extraits de naissance en question, cet état de fait ne fait qu'endommager ces documents qui font partie de la mémoire publique et dont certains registres remontent à la fin du XIXe siècle. D'après des échos, plusieurs d'entre eux sont incomplets ou ont des pages déchirées aussi. Des citoyens ont carrément vu leur demande de retrait d'acte de naissance rejetée faute d'archives. Ces jours-ci, ce sont plus de 2000 documents de ce genre qui sont délivrés quotidiennement par le service de l'état civil de la commune de Blida, aux citoyens de la ville. Les responsables locaux comptent sur le projet du futur siège de l'APC, lequel sera plus spacieux et répondra aux attentes des citoyens. Un projet qui tarde à voir le jour et l'informatisation de l'état civil est toujours renvoyée aux calendes grecs. Pendant ce temps-là, les archives de l'APC demeurent en danger et le citoyen continue d'être humilié pour une « minable » histoire d'extrait de naissance.