L'écueil du terrain pour la nouvelle station de dessalement de l'eau de mer a pu être levé, nous a appris le directeur de l'Industrie et des Mines. Selon ce responsable, le choix s'est porté sur l'espace situé non loin de la plage de Mainis, à la sortie ouest de Ténès. Il s'agit d'une ZET en jachère qui a été en partie cédée pour des équipements hydrauliques. Le projet sera donc implanté à côté de l'autre station de dessalement, de petite taille (5 000 m3 /jour), qui est à l'actif des services du ministère de l'Hydraulique. D'une capacité de 200 000 m3, la nouvelle infrastructure sera réalisée dans un délai n'excédant pas 24 mois. L'entreprise espagnole à laquelle a été confié le marché s'apprête, nous dit-on, à installer son chantier pour pouvoir entamer les travaux pendant cet été. Outre le littoral, la station de dessalement desservira toutes les régions de la wilaya qui souffrent, indiquent-on, de la pénurie ou de l'insuffisance du précieux liquide. Actuellement, celles-ci sont approvisionnées à partir de forages et de l'unique barrage de Sidi Yacoub, dont les réserves diminuent de plus en plus, à cause de la sécheresse persistante. Au niveau de ce dernier ouvrage, par exemple, les quantités emmagasinées ne s'élèvent qu'à 30 millions de mètres cubes, sur une capacité globale de stockage de 280 millions de m3. Cette situation a amené les gestionnaires de cette substance vitale à puiser de nouveau de la plaine du Cheliff, à l'aide de nouveaux forages, pour le renforcement de l'AEP du chef-lieu de wilaya et d'autres communes.