La rébellion syrienne a annoncé dimanche le début de "la bataille de libération" d'Alep, deuxième ville de Syrie où un nouveau front a été ouvert vendredi, et s'est engagée à y protéger les minorités, notamment chrétiennes et alaouites. Dans une vidéo postée sur YouTube, le colonel Abdel Jabbar al-Okaidi, commandant du conseil militaire de l'Armée syrienne libre (ASL) pour la province d'Alep (nord), proclame "le lancement de l'opération visant à libérer Alep des mains tachées de sang de la clique d'Assad". Il a assuré que l'ASL s'engageait à "protéger les civils", notamment "les minorités --chrétiens, Arméniens, Assyriens, Kurdes, alaouites, chiites" et autres dans cette province. Des combats y opposent depuis vendredi l'armée régulière à l'ASL qui a notamment pris le contrôle du quartier de Salaheddine. Le président Bachar al-Assad est de confession alaouite, une branche du chiisme. Les rebelles avaient annoncé mardi avoir lancé la "bataille de libération" de Damas, mais ils semblent marquer le pas face à la contre-offensive des soldats fidèles au régime.