Au moins onze personnes, dont deux femmes, ont été tuées mardi par des bombardements et des tirs des forces gouvernementales dans la ville rebelle de Harasta, près de la capitale Damas, rapporte une ONG syrienne. "Onze personnes, dont deux femmes ont été tués mardi à Harasta (10 km au nord-est de Damas), en proie à des bombardements et des tirs" par les forces loyales au président Bachar al-Assad, précise l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). "Le régime tente de contrôler Harasta qui est stratégique car située près de Barzé", quartier périphérique de l'est de la capitale, a indiqué Rami Abdel Rahmane, président de l'OSDH. "Harasta se situe également dans la région de la Ghouta orientale, où sont retranchés un grand nombre de rebelles qui ont plusieurs fois infligé de nombreuses pertes aux troupes du régime", a-t-il ajouté. M. Rahmane n'a pas été pas en mesure de dire si les neuf personnes, outre les deux femmes, étaient des civils ou des rebelles. Dès l'aube, l'armée syrienne a bombardé plusieurs localités de la province de Damas, notamment Douma, où au moins six civils ont péri dans des bombardements et par des tirs, selon l'OSDH. L'ONG a fait également état de la mort de six soldats dans une attaque rebelle contre un centre médical dans la ville où sont stationnés les militaires. Mardi, au moins 51 personnes, dont 22 civils, ont été tuées à travers la Syrie, selon un bilan provisoire de l'OSDH, qui se base sur un large réseau de militants et de médecins.