Damas était mercredi en proie à de violents combats, à des bombardements et à des attentats, au lendemain de plusieurs attaques meurtrières dans des banlieues proches de la capitale, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Une voiture piégée a explosé dans la nuit dans le quartier de Qadame (sud), a indiqué l'OSDH, qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins, ajoutant que "des premières informations font état d'un mort". Dans le quartier de Mazzé, qui abrite des ambassades et des centres de la Sécurité et visé il y a deux jours par un attentat meurtrier, des tirs d'obus de mortier ont tué trois civils et blessé 12 personnes, selon l'OSDH. Le quartier proche de Kafar Soussé, toujours dans le sud de la capitale, était survolé par des hélicoptères, de même source. A proximité, le quartier de Hajar al-Aswad et le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk étaient en proie à de violents combats opposant des rebelles à des combattants des comités populaires palestiniens, alliés du régime. Près d'un demi-million de réfugiés palestiniens vivent en Syrie, et selon l'OSDH, des combattants palestiniens prennent part aux affrontements, certains avec le régime, d'autres avec les rebelles. Mardi soir, trois bombes avaient fait, selon l'OSDH, 19 morts et plus de 50 blessés, dont de nombreux grièvement touchés, à Qudsaya, une banlieue populaire de l'ouest de Damas. Plus tôt, une voiture piégée avait fait des blessés à Mouadamiya, près de Damas, et une autre des dégâts dans la banlieue de Sayeda Zeinab, selon l'OSDH. Aucun de ces attentats n'a été revendiqué dans l'immédiat.