La Commission européenne a débloqué jeudi quelque 45 millions d'euros dans le cadre de programmes de coopération destinés à favoriser la bonne gouvernance et la diversification de l'économie algérienne. Le commissaire européen chargé du dossier, Stefan Füle, a assuré vouloir "soutenir l'approfondissement du processus de réformes en Algérie, notamment l'élargissement des libertés fondamentales", promettant de faire profiter le pays de son expérience en matière de "transition vers une démocratie solide, une économie durable qui profite à tous". Un premier programme, doté d'un budget de 15 millions d'euros, interviendra "en faveur de la diversification de l'économie algérienne et appuiera le développement durable du secteur de la pêche et de l'aquaculture", a précisé l'exécutif européen dans un communiqué. Le deuxième programme, doté d'un budget de 30 millions d'euros, "soutiendra la pleine mise en oeuvre de l'Accord d'association et visera à renforcer la bonne gouvernance au sein de l'administration publique", a précisé la Commission. L'UE, qui s'est engagée à la faveur du Printemps arabe à soutenir la transition démocratique dans les pays de la région, est liée depuis 2005 à l'Algérie par un accord d'association.