La police tire des gaz lacrymogènes sur des manifestants qui tentaient de prendre d'assaut le siège de la police à Sidi Bouzid, berceau de la révolte de 2011 dans le centre-ouest.Le frère de Chokri Belaïd accuse le parti islamiste Ennahda, qui dirige le gouvernement tunisien, d'être responsable du meurtre. Des accusations rejetées par le chef d'Ennahda, Rached Ghannouchi,pour qui les tueurs veulent "un bain de sang" en Tunisie. Le Premier ministre islamiste, Hamadi Jebali a immédiatement dénoncé le meurtre y voyant un "acte de terrorisme".