Le séminaire national sur "l'épopée des Zaâtcha", organisé dernièrement à Biskra, s'est refermé sur une surprenante et bien fâcheuse requête exigeant de la France actuelle "la restitution des crânes de trois héros de la résistance", décapités lors de la révolte des Zaâtcha, il y a 160 ans, et dont les têtes auraient été transférées à Paris à cette époque. Sans doute légitime et hautement importante au plan de la symbolique, cette demande rappelle aussi à qui l'aurait oublié la sauvagerie avec laquelle les forces d'occupation françaises avaient réprimé la résistance des habitants des Ziban à l'invasion coloniale, plus particulièrement l'oasis des Zaâtcha, dans le Sud-est.