L'affaire relative au projet de construction d'une mosquée au centre ville de la Commune de Bouhdjar est devenue un sujet de discussion de tout le monde au moment où la direction des affaires religieuses a prouvé son incapacité à défendre un bien 'wakf' qui lui appartient. Ladite affaire remonte à la période où une société de construction tunisienne qui réalisait un projet de 500 logements sociaux, avait réservé un terrain pour la construction d'une maison de Dieu, comme un don pour les habitants de la Commune en contrepartie de certains privilèges. Malheureusement, dès que la réalisation des logements a été achevée, la société tunisienne part tout en laissant la mosquée inachevée (une carcasse de béton). A son départ, un cadre de la région s'accapare le terrain et construit des locaux commerciaux avec d'autres investisseurs. La Banque de développement rural (BDL) avait acheté le terrain, mais dès qu'ils ont appris celui ci était réservé à la construction d'une mosquée, ils essayèrent de se faire rembourser en résiliant le contrat avec les domaines de l'état. Selon les responsables de la banque, ce refus du terrain serait du au fait que ce dernier ait été réservé initialement à la construction d'une mosquée. Ceci est donc une propriété ‘Wakf' (propriété des affaires religieuses) et par conséquent, il n'est pas permis de construire autre chose sur ce terrain qu'une mosquée. Le directeur des affaires religieuses avait porté l'affaire devant l'ex wali démis, dans une vaine tentative de récupérer le bien wakf et de poursuivre la construction de la mosquée sise en face du tribunal de Bouhdja. Même les maisons de Dieu sont devenues objets de spéculation et de convoitise de gens sans scrupules. Affaire à suivre