Le président de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l'homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, a souligné lundi à Alger que l'indépendance de la justice représente "la condition sine qua non" pour l'instauration d'une réelle démocratie et l'édification de l'Etat de droit, rapporte l'agence APS. Dans une déclaration à la presse à l'issue de sa rencontre avec le ministre d'Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, dans le cadre des consultations sur le projet de révision de la Constitution, Me Ksentini a précisé avoir axé ses propositions sur l'indépendance de la justice et des magistrats dans l'accomplissement de leur mission. Pour lui, cet aspect revêt "une importance extrême" pour éviter une "démocratie de façade".