La présidente libérienne, Ellen Johnson Sirleaf a déclaré l'état d'urgence estimant que l'épidémie de virus Ebola "exigeait des mesures extraordinaires pour la survie de l'Etat", dans une allocution publique au cours de la nuit de mercredi à jeudi. "Le virus Ebola, les ramifications et les conséquences de la maladie, constituent à présent un trouble affectant l'existence, la sécurité et le bien-être de la République, représentant un danger clair et immédiat", a affirmé Mme Sirleaf avant de décréter l'état d'urgence, qui sera soumis jeudi au Parlement. L'épidémie s'est déclarée au début de l'année en Guinée avant de gagner le Liberia puis la Sierra Leone. Le virus Ebola qui a tué au moins 282 personnes rien qu'au Liberia, se manifeste notamment par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Son taux de mortalité peut aller de 25% à 90% et il n'existe pas de vaccin homologué. Il se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés.