Le parquet général en Egypte a ordonné la mise sous séquestre et le gel des avoirs d'une actrice algérienne Sarah Bassam avec interdiction de sortie du territoire, rapporte le journal égyptien Al-Youm Assabaa qui cite abondement un procès-verbal de la justice. L'actrice et ex-miss Algérie, qui a également la nationalité française, est établie en Egypte depuis 2007. Elle est accusée de complicité de blanchiment de fonds pour le compte de Chakib KhelIl et de son épouse. Ce seraient des informations sur des mouvements de fonds suspects parvenues au général Mohssen Al-Yemani, Directeur général de l'inspection en charge de la lutte contre les opérations de blanchiment au ministère de l'intérieur, qui ont enclenché l'enquête. Celle-ci a révélé l'existence de transferts de fonds d'un montant de 2 millions de dollars sur le compte de Meriem Hussein Bassam, alias Sarah Bassam. Selon le journal, l'enquête menée avec la collaboration d'Interpol Egypte, a confirmé que les fonds venaient d'une société off-shore "appartenant à Chakib Khelil, ministre de l'énergie algérien entre 1999 et 2000, faisant l'objet ainsi que son épouse palestinienne Nadjat Khelil, d'un mandat d'arrêt international...".(source : Huffington post)