L'Ecole Algérienne a régressée de deux années, se soldant par une baisse du niveau de scolarisation, en raison des grèves répétitives observées par les enseignants au cours des dix dernières années, mais aussi du fait de la déficience du modèle pédagogique qui lui a été imposé par les réformes successives, a indiqué la radio publique algérienne. Ce constat d'échec a été dressé, lundi matin, par l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale M. Medjadi Messegem durant l'émission ‘L'Invité de la rédaction' de la chaine 3 de la Radio Algérienne. L'école publique est, aujourd'hui « malmenée », en dépit « du règlement des revendications salariales des enseignants», a-t-il déclaré à la radio, avant d'ajouter « Le retour de la contestation, est un prétexte pour la déstabiliser » davantage. Concernant le mouvement de grève des enseignants de la Coordination nationale des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST), l'invité a affirmé qu'il n'a pas eu d'impact significatif sur la période des examens, laquelle se déroulerait, selon lui, dans d'assez bonnes conditions.