Alger- Une rencontre a eu lieu mardi dernier entre le Dr. Cheikh Abderrahmane el-Nouaïmi Ben Amir, activiste des droits de l'homme et prédicateur Qatari, connu pour ses positions, et les anciens dirigeants du groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). L'entretien entre les deux parties, qui se sont entendu sur un grand nombre de points, a eu lieu autour de la légalité de l'activité armée en Algérie. Selon des informations reçues par Ennahar sur la rencontre, Cheikh Ennouaïmi, en visite en l'Algérie a rencontré Hassan Hattab (Abou Hamza), fondateur du groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) et ex-émir national, en compagnie de ses proches collaborateurs qui se sont rendus aux services de sécurité, pendant plus de deux heures. Les discussions ont été centrées sur la vision légale sur l'activité armée en Algérie et le phénomène du Takfir chez les jeunes et le rôle que doivent jouer les Ulémas pour éteindre les feux de la fitna. Selon nos sources, Hassan Hattab aurait donné un aperçu, au Dr. Ennouaïmi, sur les grandes lignes de son initiative qui tend à arrêter l'effusion du sang comme priorité en ce moment. Ce dernier a aussi exposé les raisons qui l'ont poussé à quitter les activités armées. Il a tenu à précisé le rôle des Ulémas sur la nécessité de leur intervention afin d'éclairer les gens sur la vraie vision légale du Djihad et la sensibilisation des jeunes. Dr. Ennouaïmi a été convaincu du point de vu de Hassan Hattab et de ses collaborateurs et aurait approuvé son initiative et ses efforts pour mettre fin à la crise en Algérie. Hassan Hattab a toujours tenu à rencontrer les Ulémas et prédicateurs qui effectuent des visites en Algérie ces derniers mois, notamment ceux considérés comme des références à de nombreux groupe armés au début des violences dans le pays. Parmi les plus connu « Aed El Karni » qui a déclaré l'illégalité de l'activité armée en Algérie. Il a lancé un appel aux hommes armés pour qu'ils reviennent à la raison. Hattab a transmis des messages à ceux qu'il n'avait pas pu rencontrer en Algérie ou ailleurs. Il a écrit au « Cheikh Abou Mohamed El Maqdissi », lui demandant une rencontre et des clarifications sur la situation en Algérie. Hattab vise plus de soutien légal à son initiative qu'il a lancé officiellement depuis sa reddition, dans le but d'arrêter l'effusion du sang. Ses associés ont entamés une campagne de sensibilisation dans les mosquées et dans la rue pour les jeunes qui sont les plus visés par l'organisation terroriste du groupe salafiste pour la prédication et le combat, sous le commandement de Abdelmalek Droukdal (Abou Mosaâb Abdelouadoud), qui les recrute pour commettre des attentats et des opérations suicide. Cette campagne a donné ses fruits et le ombre de recrues à fortement diminué. Aujourd'hui, il se retourne vers les hommes armés dans les maquis pour les convaincre de l'illégalité de leurs activités, en se basant sur les fetwas des Ulémas et prédicateurs.