L'ancien ministre du Commerce, Noureddine Boukrouh, s'est dit contre la fermeture du marché parallèle de devise au Square Port-Saïd à Alger, menée dimanche par des brigades de police, rappelant qu'en 1990 l'Algérie avait émis une décision pour la création de bureaux de changes. Lors de son passage ce mardi 14 avril dans l'émission « Kahwa ou journal » (Café et journal), sur la chaine Ennahar TV, l'ancien ministre a révélé que l'Etat travaille toujours avec l'esprit socialiste et que le peuple algérien a besoin de ces marchés. M. Boukrouh a déclaré être lui-même un client de ce marché, ajoutant que même le président Abdelaziz Bouteflika, avant son élection à la présidence, achetait des devises dans ce marché. Pour rappel, des brigades de police ont effectué, dimanche, une descente sur le Square Port-Saïd, lieu de vente informelle de devises. L'opération a été menée par la brigade chargée de la répression des infractions à la réglementation des changes de la Sûreté de la wilaya d'Alger et s'inscrit dans un vaste plan d'intervention qui ciblerait différents endroits de la capitale et dans d'autres wilayas.