Le Captagon est une drogue euphorisante qui serait très prisée par les terroristes et des candidats aux attentats-suicides, rapporte mercredi RFI sur son site web. Selon la même source qui cite Le Point, l'auteur de l'attentat de Sousse en Tunisie, en juin dernier, était sous l'emprise du Captagon. Des seringues du même produit auraient été retrouvées dans différents lieux où ont habité Salah Abdeslam et certains de ses complices. Le Captagon est composé de fénéthylline, une amphétamine classée sur la liste des psychotropes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 30 ans. On comprimés ou en injectable, le Captagon procure un sentiment de force et d'invincibilité. Christophe, ce jeune homme qui se trouvait sur les lieux de l'attentat de Paris ce vendredi 13, a vu les terroristes arriver dans une Polo : « Ils n'ont pas ouvert la fenêtre et m'ont regardé méchamment. On aurait cru des morts-vivants, comme s'ils étaient drogués ». « Comme toutes les autres amphétamines, cette drogue entraîne une résistance à la fatigue, une vigilance accrue et une perte de jugement. Elle donne l'impression à celui qui la consomme d'être tout puissant, d'être le “roi du monde” en quelque sorte », expliquait le professeur Jean-Pol Tassin, neurobiologiste de l'INSERM et spécialiste des addictions, dans les colonnes du magazine Sciences et avenir. Les terroristes, surtout les candidats au attentats suicide, seraient des amateurs de Captagon, vu l'horreur des opérations suicide. C'est la seule explication au phénomène des Kamikazes. D'où vient le Captagon? Selon Tunisie numérique, "il s'agit d'une drogue de synthèse imaginée et élaborée, et là certains suspicieux y verraient une énième preuve de l'implication de certaines superpuissances et des pays de l'OTAN dans la naissance et l'extension du phénomène DAECH, dans un laboratoire de l'OTAN en Bulgarie. Puis, comme par miracle ce produit a commencé à être conditionné et distribué, sous formes de petites pilules blanches, en Syrie, aux guerriers islamistes de tous bords. Avant cela, la molécule aura fait ses preuves ailleurs, dans d'autres contrées qui avaient connu des scénarios similaires. Et dire que certains se moquaient de Feu Kadhafi quand il assurait que les islamistes qui mettaient le feu à son pays, prenaient des pilules hallucinogènes."