Alger- Les investigations menées par l'inspection générale des finances sur la gestion du (Fonds national des œuvres sociales (FNPOS) ont aboutis à l'enregistrement de plusieurs détournements et dépassements dans la réalisation du programme de logements sociaux, réservés à la classe moyenne des travailleurs. Des cadres de la présidence de la république et du ministère du travail ainsi que des proches des membres du conseil d'administration du fonds, ont bénéficiés de ces logements qui étaient normalement destinés aux pauvres. Les investigations ont aussi mis à nu les pratiques illégales du fonds telles que les marchés de gré à gré octroyés à deux entreprises de construction, des surfacturations et l'exploitation des fonds de manière illégale. Un rapport de l'Inspection des Finances, dont Ennahar détient une copie, concerne aussi les contrats et accords relatifs aux travaux de construction de logements du FNPOS, ont été exclusivement accordés aux entreprises de construction Benkaddour Lazreg et Mezouani Abdelatif, qui se sont accaparés la majorité des projets du programme, notamment la réalisation de logements sociaux dans les wilayas de Chlef, Tlemcen, Oran, Blida ainsi que le siège social du Fonds à Alger, où les équipes d'inspection ont enregistré des violations du droit des transactions publiques, et la sélection de ces deux entreprises qui a été consensuelle, sans recourir à une enchère ou au cahier des charges, par ailleurs, les délais fixés pour le dépôt des offres a été trop court, ce qui a ouvert la voie aux deux entreprise à présenter leurs offres au détriment des autres. Dans ce contexte, l'entreprise Benkaddour s'est vu attribuée le marché de réalisation de routes et de réseaux relatifs aux 264 logements à Mostaganem d'une valeur globale de 45 millions de dinars, et remporté le contrat de réhabilitation de 100 logements à Tiaret d'une valeur de 2.589 millions de dinars. Des logements achevés en 2005, distribués en 2008 ! Concernant les logements au niveau de la wilaya d'Alger, il a été révélé l'absence de registres relatifs aux dossiers de demande de logement et même de ceux rejetés, ce qui est considéré comme une violation des dispositions 1.2.6 relatives aux procédures d'attribution de logement. Celles-ci n'ont pas été portées sur les registres. Il a aussi été relevé une longue période entre la dates de dépôt du dernier dossier en août 2005 et la date de la première réunion de la commission de wilaya pour le traitement des dossiers des bénéficiaires qui n'a eu lieu qu'en février 2008 bien que la commission ait été créée au mois de novembre 2005, le registre des délibérations n'a été ouvert que le 10 juin 2007, soit après presque deux années. En plus de cela, les personnes ayant déposées des dossiers de demande de logement n'ont pas été contactées pour compléter leurs dossiers vu que leurs situations familiales et conditions avaient changées après toutes cette période. Les enquêteurs ont aussi découvert, sur les listes, des noms qui n'ouvrent pas droit au logement. Des noms de fonctionnaires du Fonds, des cadres du ministère du travail et de la sécurité sociale, des fonctionnaires de la présidence et des proches des membres du conseil d'administration du Fonds, aux nombre de six personnes, âgées entre 26 et 32 ans, en plus de bénéficiaires non résident à Alger. · Les services des sociétés de gardiennage à 6 millions de dinars et vol des biens · Réhabilitation des logements (non distribués en leurs temps) à plus de Un Milliard de dinar · Le Fonds a violé toutes les lois · Construction d'un mur de clôture à 49 millions de dinars · Construction de logements sur des terres agricoles · L'épouse du chef de cabinet du ministre de travail bénéficie d'un logement de pauvres