Certains titres de presse, parut ce samedi, ont soit directement ou indirectement accusé Ennahar d'être la cause ou l'une des cause qui ont menés à l'assassinat du martyr le colonel Ali Tounsi par un de ses collaborateurs, le colonel en retraite Choaïb Oultache, responsable de l'unité des hélicoptères de la sûreté nationale. Cette presse a tenté de faire le lien entre l'article publié par Ennahar jeudi dernier, faisant état d'une décision prise par le défunt Ali Tounsi, mettant fin aux fonctions de Monsieur Choaïb Oultache, sur la base d'un rapport d'enquête autour de marchés douteux que ce dernier aurait conclu au nom de la direction générale de la sûreté nationale pour l'achat de matériel informatique. Ces derniers sont allés, dans leurs accusations, jusqu'à prétendre que l'assassin aurait commis son acte après avoir lu Ennahar, voulant par là impliquer le journal dans ces évènements. Il ne lui restait plus qu'à déclarer que c'est Ennahar qui aurait fourni l'arme du crime et serait derrière l'assassinat de Boudiaf ou de Kennedy. Ce qui a été rapporté hier par certains titres algériens, qui se prétendent indépendants et défenseur de la liberté d'expression, ont prouvé ce que nous avons toujours douté, ces titres se nourrissent de la poubelle Ennahar et font de ses écrits une matière pour analyses et commentaires, au lieu de la concurrence loyale à travers la recherche de l'information. El Watan, pleurer Tounsi après l'avoir accusé de kidnapping et de corruption Nous avons toujours évité de sombrer dans la polémique médiatique de certains « incompétent de la presse », au point où même lorsque cette campagne contre Ennahar a commencé jeudi soir et vendredi matin. Dans les couloirs de la presse, on a commencé à parler et nous avons préférer ne pas faire attention aux chiens qui aboient tant que cela ne dérange pas du la caravane. Mais comme cette campagne semble vouloir impliquer Ennahar dans cet assassinat auquel le journal n'a de lien ni de prêt ni de loin, dépassant les limites de la logique et tombant dans la bassesse et les accusations gratuites, il est du devoir de répondre à ceux qui, il n'y a pas si longtemps accusaient le défunt Ali Tounsi de corruption, et publiaient des lettres anonymes portant atteinte à sa personne, l'accusant de tous les maux et doutant même de son intégrité et de son patriotisme. Le journal francophone El Watan, n'a-t-il pas accusé le martyr Ali Tounsi d'être la tête du mal à la sûreté nationale et que tous les maux de la terre se réunissent en lui, avant que ce dernier ne soit innocenté par la justice de la lettre anonyme qui, soit disant, selon El Watan, avait été signée par 56 cadres supérieurs de la DGSN ? Ce journal, n'a-t-il pas demandé au président Abdelaziz Bouteflika, auquel il s'oppose, de mettre fin aux fonctions du martyr, le colonel Ali Tounsi qu'il accusait aussi d'abus de pouvoir. El Watan qui accuse aujourd'hui Ennahar ouvertement et sans honte d'être la cause dans l'assassinat du défunt Ali Tounsi et pleurniche sur sa mort, avait publié deux articles dans lesquels il l'accusait de corruption et même du kidnapping d'un ancien cadre de la sûreté. Un autre journal, arabophone cette fois ci, craignant la concurrence, s'est mis lui aussi a essayer de faire le lien entre l'article d'Ennahar de jeudi dernier et l'assassinat du colonel. Prétendant avoir eu des informations de sources du ministère de l'intérieur, comme si des cadres du ministère de l'intérieur démentent le communiqué de Zerhouni. Si seulement ce journal éclairait les lecteurs sur l'histoire de la chasse poursuite de Londres et qui est aujourd'hui au service de l'ambassade de ce pays en Algérie. Un autre journal, jouant à la Sherlock Holmes, jurent même que ce qui était arrivé à Tounsi était à cause de ce que Ennahar avait écrit, se substituant aux enquêteurs et à la justice algérienne.