Le Directeur général de la sûreté nationale, Abdelghani Hamel, a affirmé lundi à Alger, que l'Algérie continuait de renforcer la promotion des droits de la femme notamment à travers l'application du principe d'égalité entre l'homme et la femme tel que consacré dans la Constitution. "Dans le sillage des réformes initiées par le président de la République, l'Algérie continue de renforcer la promotion des droits de la femme notamment par l'application du principe d'égalité entre l'homme et la femme consacré par la Constitution", a indiqué le général major, Abdelghani Hamel, dans une allocution à l'ouverture de la 5e l'Assemblée générale de la Conférence de Kigali. Il a souligné que la tenue de cette conférence à Alger et sa programmation avec la Journée mondiale de la femme, se voulait un hommage à la femme africaine et algérienne au regard des "sacrifices consentis et du combat qu'elle a mené durant les différentes étapes de l'histoire de notre pays". Il a salué ainsi le rôle du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans la promotion des droits de la femme et de son rôle dans la construction du pays. Il a précisé que l'approche adoptée par la police algérienne dans la lutte contre toutes les formes d'atteinte à l'encontre des femmes et des mineures en particulier "repose essentiellement sur le développement des moyens et des capacités professionnels, le raffermissement de la relation de confiance avec le citoyen et la promotion de la société civile et du partenariat institutionnel". Il a ajouté que la police algérienne comptait 20.000 employées dont 427 occupent des postes de responsabilité. Par ailleurs, le directeur général de la sûreté nationale a rappelé la campagne lancée en 2008 par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, sur la lutte contre la violence faite aux femmes et aux filles et celle de 2010 placée sous le slogan "Afrique unie". Ces initiatives "ont permis d'établir les fondements d'une coopération régionale fructueuse dans ce domaine" et "visent la généralisation de l'action du système onusien et l'échange d'expériences entre les organes chargés de l'application de la loi". Il a estimé que le traitement idéal du phénomène de violence contre les femmes "exige une large participation et une grande mobilisation au sein de la société", faisant remarquer que le développement de la coopération internationale "demeure extrêmement important". Il citera à cet effet, l'importance du mécanisme de coopération policière africaine "Afripol". Il a exhorté également les responsables de la police africaine à "réaliser une large adhésion dans le cadre de l'initiative de Kigali et à inscrire cette question parmi les priorités des plans d'action d'Afripol". Organisée par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), la Conférence a débuté lundi à la Résidence el Mithak (Alger) en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal et avec la participation du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Prennent part à la rencontre qui s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre les services de police sur le plan africain des représentants de la police africaine et des agences onusiennes à Alger. Deux jours durant, les participants procèderont à un échange d'informations et d'expériences à ce sujet et présenteront les réformes initiées par les organes de police dans le continent africain en matière de lutte et de prévention de la violence contre les femmes. L'approche de la police algérienne sur les moyens idoines à même de renforcer la coopération entre les pays dans le domaine de la lutte contre la violence faite aux femmes sera également présentée.