L'Algérie abritera les 7 et 8 mars prochains la 5e assemblée générale de la Déclaration de la Conférence internationale de Kigali (KICD). Cette rencontre coïncidera avec la visite du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui sera en tournée au Maghreb pour se rendre aux camps des réfugiés sahraouis. Organisée par la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), cette conférence vient en marge de la Journée internationale de la femme sous le thème du rôle des organes de sécurité pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles. Ce carrefour important marquera la présence des hautes autorités de l'Etat, dont le général-major Abdelghani Hamel, directeur général de la DGSN, ainsi que le SG de l'ONU, et des ONG engagées dans la défense des droits des femmes. A cette occasion, la DGSN a organisé, hier à Alger, une conférence de presse sur cette rencontre dont le directeur de la police judiciaire à la DGSN, Ali Ferrag, a présenté les axes importants autour desquels tournera cet événement important. Il s'agit, entre autres, des efforts des Nations unies, ainsi que ceux des Etats africains, un autre axe portera sur l'expérience algérienne en général et de la police en particulier pour mettre fin à ce fléau mondial. A la fin de cette rencontre, des recommandations seront annoncées pour lutter contre la violence faite à l'égard des femmes et des filles, à travers des plans d'action que chaque pays aura à mettre en place selon ses moyens. En effet, le directeur Ali Ferrag explique qu'il est question d'appliquer des mesures pour lutter contre fléau planétaire, selon la culture et les différences de chaque société. Cette assemblée générale est parrainée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sera rehausser par la présence de hautes personnalités nationales et internationales, des représentants des services de police africains, des instances onusiennes résidant en Algérie, notamment ONU-femmes de l'Union africaine et des membres du secrétariat de ladite Conférence, le Fonds des Nations unies pour la population, le Haut Commissariat pour les réfugiés et le Programme des Nations unies pour le développement. Pour rappel, la première assemblée générale a eu lieu à Kigali au Rwanda, au moins d'octobre 2010, suite à l'appel lancé le 25 février 2008 par le SG de l'ONU, Ban Ki-moon, lors de la campagne ONU-Unite (2008-2015), à l'effet de mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles. La 4e assemblée générale s'est tenue en 2014 à Kigali au Rwanda, sous le thème «Tous ensemble contre les violences faites aux femmes et aux filles», elle a connu la participation des hautes cadres de la Sûreté nationale. C'est lors de cette rencontre que le choix a été porté sur l'Algérie pour abriter la 5e assemblée, afin de consacrer la parachèvement de ce processus, à travers l'organisation de cet évènement. Ce sont les directeurs et inspecteurs généraux de police africaine qui ont choisi l'Algérie pour présider la 5e Assemblée, par rapport au niveau de professionnalisme et de modernisation atteint par la police algérienne qui s'appuie sur des moyens et technologies de pointe dans l'accomplissement de ses missions dans le respect des droits de l'Homme, et ce, grâce à la nouvelle dynamique impulsée par son premier responsable, le général-major Abdelghani Hamel, qui a tout le temps œuvré pour le renforcement de la coopération policière tant sur le plan régionale qu'internationale notamment à travers la mise en place du mécanisme de coopération policière africaine «Afripol».