Le directeur des transports terrestres au ministère des Transports, M. Salem Salhi, a indiqué jeudi sur les inondes de la Radio algérienne que le permis de conduire biométrique va permettre de réduire considérablement le nombre d'accidents de la route de par sa vocation préventive, répressive et pédagogique. Affirmant que le facteur humain est à l'origine de 90% des accidents routiers, le même responsable a fait savoir qu'avec ce futur permis de conduire biométrique, qui est aussi un permis à points, il est prévu le retrait des points en fonction de la gravité de l'infraction commise par le conducteur, sachant que ce permis sera doté de 24 points. Ces infractions ont été classées suivant quatre catégories donnant lieu au retrait de 1 à 6 points. Quant aux actes classés dans la catégorie des délits, il est prévu le retrait de 10 points à la fois, a-t-il avisé. En cas de non-paiement de l'amende forfaitaire, liée aux contraventions, au bout de 30 jours, deux (2) points supplémentaires seront automatiquement retirés du permis. Néanmoins, l'automobiliste a la possibilité de récupérer ses points dans le cas où il n'aura commis aucune infraction au cours d'une période s'étalant de 3 à 4 ans depuis la dernière infraction relevée, ou s'il suivra une formation en conduite à ses frais. Mais lorsque le solde de points est à zéro, le permis de conduire est alors retiré à l'automobiliste, a averti M. Salhi en précisant que dans ce cas, le conducteur sera soumis à l'obligation de refaire sa formation de A à Z et qu'au bout d'une période de six (6) mois, il pourra postuler pour un nouveau permis de conduire. D'autre part, le représentant du ministère des Transports a assuré que les dispositifs techniques nécessaires au lancement du permis de conduire biométrique avaient déjà été mis en place par les services du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales.