Invité du JT de 17h00 sur Ennahar TV, le Président Directeur général du Groupe Ennahar, Anis Rahmani, a abordé des questions sensibles et épineuses. Dans son intervention, le PDG du Groupe Ennahar révèle les documents qui prouvent l'implication du milliardaire algérien Issad Rebrab dans plusieurs affaires illégales, affirmant qu'Ennahar n'a agit sous les ordres d'aucune partie, mais a décidé de révéler les sales affaires de Rebrab pour "protéger la dignité d'Ennahar", après les graves accusations et insultes proférées par le relais médiatique de Rebrab, à savoir le quotidien "Liberté". "Je ne connais pas personnellement Issad Rebrab, je ne l'ai même jamais rencontré, cependant, la campagne hostile qu'il a ordonné contre Ennahar exige de nous une réponse", a-t-il déclaré, affirmant que Rebrab est soutenu par l'ex-patron des services de renseignement, le général Toufik. "Pour certains, parler de Rebrab est devenu un péché. Cela montre l'ampleur du contrôle qu'imposent les lobbys de l'argent sale sur les médias", s'est-il indigné, ajoutant qu'Issad Rebrab cherche à bâtir un empire médiatique en rachetant le Groupe El-Khabar. "J'ai moi-même été journaliste d'El-Khabar, j'ai failli y laissé la vie à deux reprises pour ce journal", a-t-il poursuivi. Interrogé sur l'affaire Chakib Khelil, Anis Rahmani affirme qu'Ennahar n'a aucunement soutenu l'ancien ministre de l'Energie, "il a été même malmené par le journaliste dans l'entretien qu'il nous a accordé". Au sujet de la ligne éditoriale d'Ennahar que certains critiquent pour sa non hostilité au président, Anis Rahmani affirme que "Bouteflika est certes malade, mais c'est grâce à lui que l'Algérie a réussi à soulever plusieurs défis, notamment sur le plan sécurtaire". Le PDG du Groupe Ennahar révèle ainsi que des membres de la sécurité ont ouvert le feu à Zeralda, quelques jours avant la mise à la retraite du général Toufik, pour faire peur au Président Bouteflika, mais ce dernier, grâce à son courage, est resté stoïque. Anis Rahmani conclut en invitant l'ensemble des Algériens à oeuvrer dans l'intérêt du pays et à savoir distinguer le vrai du faux.