Réagissant à la décision d'Issad Rebrab d'annuler tous ses contrats publicitaires avec la chaîne de télévision privée, Ennahar TV, suite à un article publié sur le site web de la chaîne, relatif à l'implication de cet homme d'affaires dans les Panama Papers, le Président Directeur général du Groupe Ennahar, Anis Rahmani, a réagit en affirmant qu'il est un "journaliste libre" et ne se soumettra, sous aucun prétexte, à aucune forme de chantage. "Issad Rebrab doit comprendre que notre Groupe n'est pas à vendre. J'ai toujours été un journaliste libre et je le serais pour toujours", a-t-il déclaré. Anis Rahmani affirme, en outre, que les revenus dus à la publicité de toutes les filiales de l'empire d'Issad Rebrab sur Ennahar TV ne dépassent pas 0,5% du chiffre d'affaire du Groupe en matière de publicité, soulignant que le retrait de la publicité du Groupe Cevital n'aura aucun impact sur le Groupe. Anis Rahmani rappelle qu'Ennahar TV a des partenaires du secteur privé, des entrepreneurs et hommes d'affaires qui s'étaient engagés et s'engagent toujours à accompagner la première chaîne d'information en Algérie, sans aucune pression ni conditions. Le PDG du Groupe Ennahar qualifie cette décision du patron de Cevital de "stalinienne", assurant qu'Ennahar maintiendra sa ligne éditoriale au service de la nation et n'acceptera ni se soumettra à une pression aucune. Anis Rahmani poursuit en affirmant qu'il n'y a pas qu'un seul homme d'affaires de la trempe d'Issad Rebrab en Algérie, mais des centaines qui, eux, sont fiers de leur appartenance à l'Algérie. "Je suis un journaliste, je méprise l'argent et je n'achète pas les gens. Ma seule et unique arme, c'est ma plume. Je suis un journaliste algérien libre, je ne suis pas à vendre. Dans la vie, il y a des valeurs que l'on doit faire passer avant tout, pas uniquement l'argent", a-t-il conclu.