La sénatrice française, Corinne Féret, a exprimé samedi à Alger, le souhait de son pays de bénéficier de l'expérience algérienne en matière de formation des imams et de gestion des affaires liées à l'Islam. Dans une déclaration à la presse à l'issue d'une rencontre avec le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, Mme Féret a précisé que sa visite qu'elle effectue en Algérie à la tête d'une délégation de membres du Sénat français, s'inscrivait "dans le cadre de la Mission d'information sur l'organisation, la place et de le financement de l'Islam en France et de ses lieux de cultes". Elle a souligné, à cette occasion, la "qualité" des entretiens qu'elle a eus avec le ministre pour les explications et les précisions qu'il lui a apportés sur les différents points évoqués, en qualifiant cette rencontre d'"enrichissante" pour sa mission. Mme Féret a exprimé, à cet effet, son souhait de "bénéficier de l'expérience algérienne" dans le cadre du partenariat signé entre l'Algérie et la France dans ce domaine. "Les échanges que nous avons eus sont précieux, et nous nous en inspirerons dans le cadre du rapport que nous allons remettre dans quelques jours au sénat", a-t-elle affirmé. Pour sa part, Mohamed Aïssa a précisé que sa rencontre avec la délégation française a porté, en particulier, sur "la formation des imams algériens qui seront envoyés en France pour encadrer les membres de la communauté nationale". "Il s'agit pour nous d'aider et accompagner ces imams pour qu'ils puissent exercer la religion musulmane dans le respect des lois de la République française et loin de toute récupération politique ou à exploitation à des fins contraires à l'Islam", a-t-il ajouté.(APS)