Alger- Le magistrat instructeur du tribunal de Bab el Oued, dans la capitale, Abdelhamid Bourezk, poursuit les investigations dans l'affaire de l'assassinat du colonel Ali Tounsi, ancien directeur général de la sûreté nationale en auditionnant récemment l'accusé principal dans cette affaire, en l'occurrence, le directeur de l'unité aérienne à la DGSN, Oultache Choaïb. Ce dernier, accusé de l'assassinat du directeur de la sûreté nationale, Ali Tounsi dans son bureau à Bab el Oued, a été interrogé pendant des heures à l'issues desquelles il a reconnu, en présence de sa défense, qu'il avait commis le crime. Dans ce sens, Oultache a déclaré qu'il était entré dans le bureau du directeur général de la sûreté nationale et avoir discuté avec lui au sujet de la réunion à laquelle il était invité en compagnie de cadres centraux de la DGSN. Réunion à laquelle devait être débattues certains marchés conclus au profit de la DGSN et dont le premier responsable était soupçonné d'avoir effectué des marchés douteux. Oultache était en possession d'une arme automatique qu'il avait acheté aux Etats Unis d'Amérique et qu'il aurait introduit en Algérie de façon illégale. Après une discussion rapide avec Ali Tounsi, qui avait refusé de reporter la réunion et qui était en colère suite aux propos de Oultache, quelques instants avant la réunion qui devait avoir lieu dans un autre bureau, Oultache sort son arme et tire deux balles dans la tête de Tounsi puis demande au secrétaire particulier, le nommé Abdelaziz, d'appeler le directeur de sûreté de wilaya, Abd Rabou et Dehimi et de leur dire qu'ils sont convoqués par le directeur général, dans le but de les liquider. Arrivés sur les lieux, ces derniers trouvèrent Tounsi dans une marre de sang. Ils essayèrent d'arrêter le criminel mais celui-ci s'enferme dans le bureau du directeur général, ce qui a nécessité l'intervention de l'unité spéciale de recherche de la sûreté de la wilaya d'Alger qui a ouvert la porte et tiré sur ce dernier, avec ordre de l'arrêter vivant. Oultache qui a refusé de parler même avec ses collègues de la sûreté nationale, a dit lors de son audition qu'il ne se rappelait de rien de ce qui s'était passé le vingt-cinq février. Il refuse de parler de cette affaire, les autorités judiciaires font appel à des experts psychologues. Dès que son état s'est stabilisé, ce dernier à révélé les vérités qu'il détenait jusque là. L'arme en sa possession n'était pas déclarée Les investigations menées par les services concernées, représentée par les parties judiciaires et sécuritaires, ont révélés que l'arme automatique de l'accusé principal dans l'affaire de l'assassinat du défunt colonel Ali Tounsi n'était pas déclarée. L'accusé l'avait acheté aux Etats Unis d'Amérique et l'avait gardé sur lui pendant des années, sans que quiconque s'en rende compte. Ce qui lui avait permis de s'en servir pour commettre ce crime contre le chef de la police. Oultache, un francophone qui ne lit jamais la presse arabophone Les investigations menées par les services concernés ont révélé aussi que Oultache n'avait pas lu la presse le matin du crime. Ce dernier ne parle pas bien l'arabe et ne sait pas la lire et qu'il ne lisait la presse nationale francophone que le soir. L'assassin de Tounsi se porte bien et son état de santé s'améliore Selon des sources médicales, le colonel, retraité de l'ANP, Choaïb Oultache, chef de l'unité aérienne de la DGSN, accusé principal dans l'assassinat de Ali Tounsi, se porte mieux et son état de santé s'améliore. Les blessures qu'il avait reçues à la jambe et à l'épaule sont stables et son état psychologique et physique s'est amélioré. - Son beau frère a reconnu le marché mais a déclare que ça a été dans le cadre de la loi. - Oultache sur les lieux pour la reconstitution du crime. Le colonel Choaïb Oultache, accusé principal de l'assassinat du directeur général de la sûreté nationale, le défunt martyr Ali Tounsi, retournera dans quelques jours au siège de la DGSN à Bab el Oued pour la reconstitution du crime, en présence du magistrat instructeur, Abdelhamid Bourezk.