Alger- Selon l'entreprise nationale de transport urbain, 60% de clients ne payent pas leurs tickets. L'inspection de l'entreprise compte des milliers de cas de personnes qui refusaient de s'acquitter du prix du ticket qui est seulement de 15 dinars avant d'être obligé de payer une amende forfaitaire de 100 dinars une fois arrêté. Une vieille femme de 70 ans se fait passée pour un agent de police Un receveur de bus de transport urbain raconte qu'une vieille femme dépassant les 70 ans avait refusé de payer le ticket de transport. Lorsque le receveur s'approche d'elle, elle le regarda dans les yeux et lui dit « Service ». Le receveur lui demande alors sa carte professionnelle et elle se mit à crier et à proférer des menaces. Eut égard à son âge, le receveur la laissa et continua à vendre les tickets aux autres voyageurs. Un juge d'instruction refuse de payer 15 dinars… Des histoires de Harraga de bus, il y en a tellement. Il y a environ un mois et demi, un juge d'instruction qui prenait le bus de l'RSTA depuis la Place du 1er Mai pour aller à Benaknoun, a refusé de payer le prix de son ticket. Le receveur insista pour le faire payer et le Monsieur lui rétorqua qu'il travaillait dans la justice. Le receveur de bus qui nous a raconté l'histoire nous dit qu'au début, il avait cru que le jeune homme voulait simplement éviter de payer avant de se rendre compte que celui-ci était réellement un juge d'instruction. …Et un capitaine. Les militaires ont souvent cru pouvoir bénéficier de la gratuité de transport. Un inspecteur de l'entreprise nationale de transport urbain nous raconte que la majorité des éléments de l'armée qui refusent de payer leur ticket, croient qu'ils ouvrent droit au transport gratuit à l'instar de la police. Alors qu'il procédait à un contrôle routinier dans un bus allant de la Place du 1er Mai ver Aïn Naâdja, l'inspecteur arrêta 20 personnes qui n'avaient pas payés le ticket, parmi eux un capitaine de l'armée nationale. Les personnes ouvrant droit au transport gratuit dans la capitale sont : les employés de l'entreprises et leurs familles, les moudjahiddines, les veuves de Chahid, les handicapés et la police. Les étudiants bénéficient d'une réduction d'abonnement