Le Secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbes, a quitté hier précipitemment la salle Atlas, devant le discours du premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), lors d'un hommage rendu à l'occasion du premier anniversaire du décès de l'opposant historique, Hocine Ait Ahmed. Aujourd'hui, le SG du FLN s'est expliqué sur cet incident lors d'une réunion du bureau politique, en affirmant qu'il "n'admet pas que le parti, qui est présidé par le Président de la République, fasse l'objet d'insultes, d'injures et d'attaques". "Il a continué sur sa lancée en s'attaquant à l'Etat, au gouvernement, aux institutions et aux députés et à la majorité de l'APN, qui est constituée par le FLN avec 217 membres, en disant que c'était une fausse majorité (mouzayafa)", a-t-il expliqué, affirmant que pour le FLN, la cérémonie à laquelle il a été invité s'est terminée avec la distinction des personnalités, le discours politique, ça c'est interdit. Ils n'ont qu'à discuter entre eux", a-t-il conclu.