Selon Chawki Abdelkrim, divisionnaire de police et maître-assistant en histoire à l'école de police de Soumaâ, deux mille harkis recensés lors de la guerre de libération, ont entravé le cours de la révolution, notamment ceux qui activaient à l'intérieur du pays, aidant ainsi l'armée française. Chawki Abdelkrim, qui a animé une conférence à l'école de police, à l'occasion de la fête de l'indépendance, a retracé les étapes de la révolution algérienne de 1830 au 5 juillet 1962, faisant savoir que l'indépendance n'a pas été facile mais a été arraché au prix de grands sacrifices. Les révolutionnaires algériens voulaient briser les chaînes de l'esclavage et du colonialisme, selon le conférencier qui a cité en exemple le Moudjahid algérien qui a tué le Harki nommé « Echakane » d'une seule balle alors que ce dernier était assis devant le président français et regardait la finale de la coupe de France. La révolution algérienne n'était pas sauvage, mais aspirait à l'indépendance du peuple et à une vie libre. Le conférencier a évoqué les dangers que représentaient les traîtres en disant dans ce sens « celui qui trahi une fois trahira cent fois », et d'ajouter que la révolution était sortie du peuple qui l'avait adopté et que l'ennemi avait reconnu par la suite. Cette révolution que la France avait échouée, malgré les moyens dont elle disposait, à éliminer.