Les compagnies aériennes étrangères en activité en Algérie vont désormais être obligés, à compter d'aujourd'hui, de demander l'autorisation de survoler l'espace aérien algérien du ministère de la défense nationale, en sa qualité de premier responsable habilité à délivré ce genre d'autorisations et ce, aux termes des nouvelles dispositions, parut dans le Journal Officiel, relatives aux règles d'octroi d'autorisation d'utilisation de l'espace aérien algérien. Dans ce contexte, la compagnie aérienne française Aigle Azur, sera obligée de demander cette autorisation au ministère de la défense nationale, en sa qualité de premier responsable de l'espace aérien algérien et seul habilité à délivrer ces autorisations. La compagnie française Aigle Azur avait exploité auparavant son chiffre d'affaire réalisé dans son investissement en Algérie, en desservant l'état hébreu faisant fi de la position de l'Algérie envers Israël. La compagnie, selon son directeur général Arezki Idjerouiden, peut survoler n'importe quel pays puisque c'est une compagnie d'origine française. L'année dernière, cette compagnie s'est vue refusé par la direction de l'aviation civile, l'autorisation de vol à partir de l'aéroport d'Orly (vol supplémentaire non autorisé). Les voyageurs alors, étaient victimes d'une décision commerciale prise par la compagnie Idjerouiden qui a vendu les billets sans même avoir obtenu l'autorisation de la partie algérienne. Ladite compagnie a trouvé dans les facilités qui lui ont été octroyées, une occasion pour faire ce qu'elle veut, en exploitant les aéroports civils et militaires, notamment au niveau des wilayas de Sétif, Biskra et Ouargla, pendant que des avions turcs loués par un partenaire algériens se sont vu refusés de bénéficier des mêmes privilèges. Par ailleurs, la compagnie Aigle Azur, fixe les mêmes horaires de ses vols que ceux affichés par Air Algérie. Cette dernière est membre actif de l'instance exécutive du Forum des chefs d'entreprises, qui est la plus grande organisation syndicale, et a bénéficié d'une convention avec le ministère du tourisme et de l'environnement pour réduire les tarifs de ses vols de 50% au profit des touristes français désirant visiter l'Algérie.