Le tribunal d'Oran statuera aujourd'hui sur l'affaire du baron de la drogue « J. Belaïz », accusé de trafic de drogue en compagnie de 10 autres personnes. L'accusé principal, natif de Massira, à Tlemcen, porte le même nom et même date de naissance que le fils du ministre de la justice Tayeb Belaïz. La presse nationale, à l'époque, s'était emparée de l'affaire, croyant qu'il s'agissait du fils du ministre, la presse étrangère lui a emboîtée le pas en voulant mettant en doute la crédibilité de l'état. Les faits de cette affaire remontent au mois de décembre lorsque les services de la gendarmerie nationale, au niveau de la wilaya de Aïn Temouchent, avaient reçus des informations concernant l'existence d'une importante quantité de drogue qui allait transité par la route vers la wilaya d'Oran. La bande de trafiquants de drogue sont alors arrêtés à un barrage sécuritaire de la gendarmerie nationale, alors qu'ils se trouvaient à bord de deux véhicules ; une Mégane et une Mercedes, avec 5.5 quintaux de kif traité. Parmi les personnes arrêtées se trouvait le baron « J. Belaïz ». D'autres personnes impliquées au nombre de 11 ont ensuite été arrêtées, alors que deux autres personnes en fuite, sont activement recherchées. Ni la justice ni la gendarmerie n'ont fait attention au nom du baron de la drogue. Et les mesures nécessaires ont été prises normalement jusqu'à son emprisonnement malgré ses tentations de faire croire aux gens qu'il était le fils du ministre de la justice. Le ministre de la justice n'a eu vent de l'affaire qu'après que celle-ci ait été publiée dans la presse, ce qui l'avait poussé à s'informer en personne au niveau du tribunal d'Oran. Le ministre avait déclaré à l'époque à la presse que si son fils était impliqué il le conduirait lui-même devant la justice.