Le fils du ministre de la Justice, Tayeb Belaïz «n'est concerné ni de près, ni de loin par une implication ou une poursuite judiciaire», a indiqué hier le procureur général près la cour d'Oran qui se déclare surpris par les allégations contenues dans un article d'un journal. Le procureur général près la cour d'Oran précise que dans l'affaire de drogue évoquée par la presse, le nom de l'inculpé n'est qu'un homonyme de celui du ministre de la Justice. Dans ce cas précis, «il s'agit, en effet, du nommé Belaïz D., né le 8 mars 1971 à Bab El Assa (Tlemcen), poursuivi et détenu depuis le 1er septembre 2009 pour des infractions liées au trafic de drogue». précise le procureur général d'Oran. Le communiqué souligne que l'affaire a été traitée par le tribunal d'El Amria et revendiquée par le procureur général près la cour d'Oran, conformément aux dispositions du Code de procédure pénale où elle est traitée par le pôle spécialisé d'Oran (renvoi devant le tribunal criminel le 4 mai 2010). Formel, le haut magistrat «confirme qu'en aucun cas le fils du ministre de la Justice (...) n'a fait l'objet ni de près ni de loin d'une implication ou de poursuite judiciaire». La presse a indiqué que le fils du ministre de la Justice, Tayeb Belaïz, avait été récemment inculpé pour, notamment, trafic de drogue et blanchiment d'argent et placé sous contrôle judiciaire. Il faut souligner que cette affaire était encore en instruction jusqu'à hier.