A quelques jours des élections en Tunisie, Ennahda, le parti islamiste de Ghannouchi, a mis en garde contre toute manipulation des résultats et en même temps dénoncé toute tentative de l'écarter du prochain gouvernement et ce, par le jeu d'alliances. A quelques jours des élections en Tunisie, Ennahda, le parti islamiste de Ghannouchi, a mis en garde contre toute manipulation des résultats et en même temps dénoncé toute tentative de l'écarter du prochain gouvernement et ce, par le jeu d'alliances. La réaction a été immédiate par deux partis, le (PDP) Parti démocrate progressiste et Ettakatoul, qui ont appelé au respect des règles démocratiques et renouvelant leur confiance dans la commission électorale. Pour le président d'Ennahda, les surprises sont toujours possibles. Dans le cas où il y aurait manipulation, a-t-il dit, nous rejoindrons les forces de la révolution qui ont fait tomber Ben Ali, rappelant que son parti était en tête de tous les sondages. Des partis ont vite réagit aux déclarations de Ghannouchi, à l'instar d'Ettakatoul. Pour son président Mustapha Ben Djafer, il faudrait accepter les règles de la démocratie et de la majorité, a-t-il fait savoir. "Nous serons aussi vigilants qu'eux sur toute forme de manipulation des résultats, mais je crois qu'aujourd'hui, il faut lancer un signal d'apaisement. Nous avons toute confiance en la commission électorale, a-t-il précisé. De son côté, Ahmed Nadjib Chebbi a appelé à "ne pas jouer sur les peurs". Le grand rendez-vous du 23 octobre nécessite un minimum de sérénité et en particulier de la part du parti qui se dit favori du scrutin. S'il a des griefs à formuler, qu'il les présente clairement.