Un document de l'ère du règne du défunt colonel Kadhafi, implique directement l'actuel président du conseil national de transition libyen, Mustapha Abdeljalil, d'avoir ordonné l'exécution de dizaines de jugements à l'encontre d'opposants du régime de Kadhafi, alors qu'il était ministre de la justice. Un document de l'ère du règne du défunt colonel Kadhafi, implique directement l'actuel président du conseil national de transition libyen, Mustapha Abdeljalil, d'avoir ordonné l'exécution de dizaines de jugements à l'encontre d'opposants du régime de Kadhafi, alors qu'il était ministre de la justice. Le document, dont Ennahar détient une copie, montre comment l'actuel président du CNT, qui a mené la guerre contre Kadhafi pour prendre sa place, était à sa solde et ordonnait des exécutions contre des prisonniers d'opinion, dont 32 ont été exécutés sur ses ordres. Certains étaient des islamistes opposant du régime du défunt colonel, détenus dans la tristement célèbre prison d'Abou Slim. Le document, signé par Mustapha Abdeljalil lui-même, portant le numéro 8/2311, daté du 26 juin 2008, destiné au Secrétaire général de la commission populaire général, relatif à une procédure pénale numéro 120, de l'année 1998 contre 187 accusés. Le tribunal, lors d'un procès le 16 juin 2008, a requis la peine de mort contre 32 accusés, qui ont été fusillés. Cinquante autres prisonniers ont écopés de la perpétuité et 15 de peines entre 5 et 15 ans de prisons ferme. 10 accusés ont été acquittés. Abdeljalil, selon le document, a insisté pour que les peines soient exécutées, notamment celles concernant les trente deux (32) accusés exécutés. L'affaire connue sous le nom de carnage d'Abou Slim, avait fait couler beaucoup d'encre par l'opposition durant le règne de Kadhafi, et les combattants accusent Kadhafi d'être derrière cette tuerie alors qu'ils sont présidés actuellement par celui qui avait ordonné, par écrit, l'exécution de ces prisonniers ! Cette affaire suscite des doutes sur la crédibilité du conseil national de transition dont, certains membres n'ont pas respectés leurs promesses de démissionner dès la chute du régime de Kadhafi et laisser le peuple choisir ceux qui le gouverneront. Des opposants du régime de Kadhafi avaient demandé à ce que soient jugés tous ceux qui étaient impliqués dans l'affaire du massacre d'Abou Slim contre des citoyens de Benghazi, opposants de Kadhafi, arrêtés et emprisonnés en 2008, lorsque M. Mustapha Abdeljalil était ministre de la justice.