Un mois et demi après la mort d'Oussama ben Laden, fondateur d'Al-Qaïda, dans une attaque menée par l'armée américaine, Aymen Zawahiri, lui succède à la tête de l'organisation terroriste. Un mois et demi après la mort d'Oussama ben Laden, fondateur d'Al-Qaïda, dans une attaque menée par l'armée américaine, Aymen Zawahiri, lui succède à la tête de l'organisation terroriste. Mais plus de quatre mois après sa désignation à la tête d'Al Qaida, le successeur de Ben Laden ne fait que diffuser son idéologie jihadiste sur l'internet. Selon l'auteur de « La véritable histoire d'Al Qaïda », Jean-Pierre Filiu, qui est professeur à l'institut de Sciences Politique de Paris, le bilan de ces quatre mois passés à la tête de l'organisation est « purement défensif ». Zawahiri, selon Filiu, ne fait que gérer un capital jihadiste qui diminue, même si au Yémen la filiale d'Al Qaïda marque des points, ceci est dû surtout au chaos qui règne dans ce pays. Un autre spécialiste de l'islamisme radical, Dominique Thomas, pense que Zawahiri ne fait que transmettre des messages aux filiales d'Al Qaïda pour tente de se maintenir au-dessus de tous. Par ses déclarations, ils essayent d'influer sur les révolutions arabes, en incitant à la révolte des peuples arabes dans d'autres pays comme l'Algérie et le Liban en jouant sur la corde de l'islam et en mettant en garde contre l'Occident. Pour ces experts, Al Qaïda serait incapable de monter ou de coordonner des opérations importantes, sans oublier que le successeur de Ben Laden, dont la tête a été mise à prix, n'est pas à l'abri des drones américains.